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#Baillou

Shadow of the Colossus

Dernière mise à jour : 30 oct. 2020

Tuto : « Comment combattre un immeuble avec un petit couteau et un poney»


I. Qu'est-ce que c'est qu'ce jeu ?!


Très concrètement, Shadow of the colossus (SOTC) est un jeu sorti, à l'origine, en Europe en 2006 sur la Playstation 2 (PS2). Très valorisé par la communauté des joueurs, il a eu droit à deux nouvelles sorties.


Il eut droit à une réédition sur Playstation 3 (PS3) en 2011, puis un remake sur Playstation 4 (PS4) en 2018. C'est le remake qui nous intéresse aujourd'hui, même si l'essence même du jeu sera le même pour les trois versions, avec quelques subtilités pour la version remake (même si en vérité, je n'ai joué qu'à la version PS4, comme la fausse gameuse que je suis!).


Pour les néophytes (dont je me considère en faire parti, même si j'étoffe peu à peu mon catalogue de jeux à mon actif), SOTC est un jeu à la troisième personne où vous incarnez Wanda, un jeune homme qui souhaite la résurrection d'une jeune femme nommée Mono. Il va se rendre dans un temple quasiment en ruine dans une contrée lointaine et obscure, où il va supplier une divinité, Dormin, de lui venir en aide. Celle-ci va alors lui accorder son vœu à une seule condition : qu'il détruise les 16 colosses présents sur ces terres abandonnées.


Et c'est à toi de jouer !



II. C'est bôôô, heeey !


Par Merlin, oui c'est beau !


J'arrête les fans de la première génération : je rappelle que je n'ai jamais joué au jeu sorti en 2006. Ma seule expérience étant celle sur PS4, je ne peux me baser que sur celle-ci. Ma seule façon de faire un point sur les différences entre les trois versions, ce sont des comparatifs sur internet, et pour moi, ça ne remplace pas une expérience totale. Étant donc une petite noobie de SOTC, je base mes impressions sur ma propre expérience de l'univers. Tout ce que je peux dire, c'est qu'a priori, le jeu original était beaucoup moins coloré que ce remake aux multiples détails et précisions esthétiques.



(C'est donc avec plaisir que j'attends vos commentaires pour me faire par de vos lumières!)


Pour en revenir à ma propre expérience, j'ai eu beaucoup de plaisir à parcourir les grandes étendues de plaines à dos de mon cheval, Agro (on y reviendra au cheval, j'ai beaucoup à dire dessus !). La camera s'éloigne de mon personnage et un aigle passe au dessus de ma tête, me faisant admirer monts et merveilles de ce lieu sauvage et indomptable (comme mon cheval... Non, non, pardon, on y reviendra plus tard, je me retient !). C'est presque magique!


Pourtant, une chose m'impressionne beaucoup plus que les paysages. Il y a même plusieurs choses ; 16 choses en particulier : Les colosses!


Les colosses sont tellement impressionnants ! Certes, ils sont de différentes tailles (je parle des plus petits d'entre eux - j'en note deux dans mes souvenirs), mais en majorité titanesques ! Lorsque l'on croise un colosse pour la première fois, c'est un choc : ce sont de véritables monstruosités. Leurs design à la fourrure noire et aux armes de pierres (ressemblant à des ruines de monuments antiques) les relient, mais chacun possède sa propre morphologie, sa propre démarche, sa propre particularité, toujours plus inventive (je pense à deux paires de colosses qui font exception à la règle, mais étant à chaque fois différents dans les manières de les aborder, cela n'enlève rien à l'originalité et la diversité du jeu). Ils font réels et c'est ça qui les rend impressionnant !


C'est ce qui caractérise le jeu : son réalisme. Nous combattons des monstres gigantesques et inimaginables, mais on y croit. Bien sûr, grâce aux colosses, mais aussi grâce au héros. Wanda est un jeune homme à la carrure classique (pas de sur-masculinité), et semble être un guerrier valeureux et courageux par ses actes. Nous incarnons donc véritablement un jeune homme (pas une armoire à glace mangeant des testicules de taureau au petit dèj') ; il trébuche, il tombe, il se fait mal, il se fait secouer : c'est un humain face à des colosses. Les animations de Wanda sont naturelles et très réalistes. Pour l'ambiance du jeu, c'est un vrai plus (une physique déjà présente dans le jeu original - impressionnant !).


Cette immersion, grandement aidée par les colosses et le personnage à incarner, est sublimée par la Bande originale (BO). La BO est déjà de grande qualité, mais est aussi adaptée à chaque situation à la perfection. Elle peut être d'une douceur infinie mais surtout complètement épique lors des combats. Elle est belle et parfaitement dosée, et cela jusqu'à la fin du jeu.


En parlant de fin, je ne peux parler d'ambiance sans évoquer la narration. Avec un minimum de cinématiques, la narration est très peu explicite. Elle laisse planer un mystère et beaucoup de doutes sur la quête du héros. Je ne veux pas en dire plus, mais ce n'est pas un procédé désagréable : bien au contraire. Il y a quelque chose d’excitant dans ce mystère qui plane au-dessus de cet univers et cela jusqu'à la dernière cinématique du jeu. Une dernière cinématique qui est riche en émotions et en poésie (presque biblique, je me trompe?).



III. Entre satisfaction totale et rage absolue.



Dans la précédente partie, nous étions dans le pays des bisounours peuplés de divinités borderlines et de colosses tueurs ! Le jeu est beau et immersif. Il vaut son statut de jeu culte sans le moindre doute. Mais pourtant...


... J'ai tellement pété un câble !


Attention /!\, je ne remets absolument pas en doute le talent des développeurs ainsi que l'inventivité dont ils ont fait part. C'est un jeu qui en a inspiré des dizaines d'autres et ce n'est pas pour rien.

Les sensations sont folles ! Lorsque j'arrive à planter l'épée de mon personnage dans le crâne d'un colosse ; c'est organique ! C'est puissant ! On fait face à un montre gigantesque sans le moindre espoir de réussite... Et pourtant, on maintient le cap, on grimpe sans relâche, on se hisse jusqu'au sommet et on vainc !


Les mécaniques du jeu sont toujours satisfaisantes et le fait accompli est si fou que c'en est grisant ! Sans compter que chaque colosse a son propre point faible à découvrir. Ce qui vous offre 16 superbes énigmes à résoudre (je vous ai dit que j'aime les énigmes? Oh ça reviendra plusieurs fois sur le blog, ne vous en faites pas).


Mais voilà, pour m'aider dans cette quête incroyable, j'ai droit à un héros empoté et un cheval alcoolique ! (ah! nous y voilà au cheval !)


Je sais que je louais l'humanité et le naturel des animations de Wanda et je ne reviendrai pas sur mes paroles. Mais par Merlin ! Il rend fou ! Lorsqu'il ne saisit pas les poils du colosse à cause (peut-être) d'un pixel foireux, ou surtout (SURTOUT !) lorsqu'il se prend une claque au coin du pif, Wanda tombe, se couche sur le sol et décide de piquer un roupillon pendant 1 MILLIARD D'ANNÉES ! Et je n'exagère pas ! (ce n'est pas mon genre oh!... voyons!...). C'est rageant et frustrant, mais c'est un parti pris. On pourrait même dire « Pourquoi pas ! », si ça augmente le réalisme. Mouais... sauf que ça ne fonctionne pas du tout lorsque le colosse est plus petit que les autres et est horriblement plus rapide que toi ! Avant que Wanda ne se décide à sortir de sa léthargie, le colosse a le temps de nous maraver la tronche deux fois de façon totalement gratuite... (j'ai souffert...)

Agro : « Tu es pitoyable, human... »


Attends ! Attends, toi, le cheval ! J'ai pas mal de choses à te dire aussi !


...


LE.FUCKING.CHEVAL.EST.COMPLÉTEMENT.BOURRE !


J'ai un problème avec les chevaux dans les jeux-vidéo. Avec Agro, j'ai eu les même palpitations qu'avec les chevaux dans The Legend of Zelda : Breath of the Wild (jeu merveilleux, juste en passant), mais en 100 fois pire !


C'est sûrement très personnel. Je dois avoir un souci de coordinations avec la maniabilité des chevaux (dans les mondes ouverts a priori). Malheureusement, cette tare, cette faiblesse, a été mon pire ennemi dans ce jeu. Lorsque le moindre caillou le bloque, face à un colosse c'est vraiment compliqué. Je crois que ne j'ai jamais autant insulté ce cheval que lorsque je l'appelle, très pressée (parce qu'on est en combat et que je galère justement à cause de lui), et qu'il me regarde pendant de longues secondes (des secondes interminables) avant de se décider à venir vers moi dans un petit trot tranquille... (je le hais ce cheval, je le hais et je crois que c'est réciproque...)


...


Bon, navrée pour ce moment d'égarement. On peut poursuivre... oui, oui... (je le hais, je le hais, je le hais !) Bien ! Continuons !


Ah? Il est temps de conclure. Certes ! « Allons-y, Alonzo ! »




IV. « C'est bon, mais c'est chaud ! »



Globalement, j'ai vraiment apprécié Shadow Of the Colossus. C'est inventif, prenant et relativement jouissif. ♥


Je ne suis, tout de même, pas mécontente que le jeu soit plutôt court (j'ai mis entre 3mn et 30mn sur un colosse et il y en a 16). Il est éprouvant. Pour ma part, j'étais dans un tel état de tension face à chaque colosse. Bourrée d'adrénaline avec la peur au ventre de tomber, j'ai enchainé les créatures en retenant mon souffle. Ça ne rend le jeu que meilleur à mes yeux, mais j'aurais fait une petite crise cardiaque si ça avait duré plus longtemps encore.


Je ne peux nier que j'ai ragé. J'ai tellement ragé ! Que mon copain en soit témoin (une pensée pour lui), j'ai de moins en moins de patience avec le temps et le jeu en a fait les frais.


Je vais conclure en disant que finir Shadow of the Colossus était l'une des choses les plus satisfaisantes dans ma vie de gameuse.




N'hésitez pas à me faire par de vos impressions, sur mon article ou sur le jeu (c'est mon premier article donc je ne peux que m'améliorer). Merci de m'avoir lu !














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